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Blog à part

Si ça ne vient pas de l'AFP c'est que ça n'est pas réellement arrivé!


Ca c'est de l'imbroglio!

Publié par Desmoulins sur 19 Janvier 2010, 16:18pm

Catégories : #Géopolitique

Le physicien nucléaire iranien Massoud Ali Mohammadi, tué la semaine dernière dans un attentat, a été assassiné selon "une méthode sioniste", a déclaré, jeudi 14 janvier, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, cité par l'agence Mehr, lors d'un déplacement au Khouzistan (sud du pays).
La veille de cette déclarationi, le président du parlement Ali Larijani avait déclaré que les services de renseignement américains (CIA) et israéliens (Mossad) étaient derrière cet attentat, en persistant donc dans ses accusations contre les Etats-Unis et Israël.
"Nous avions reçu au cours des derniers jours des informations très claires selon lesquelles les services de renseignement du régime sioniste, avec l'aide de la CIA, cherchaient à perpétrer des actions terroristes à Téhéran", avait déclaré Ali Larijani en parlant de l'attentat contre Massoud Ali Mohammadi.


 Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères lui avait accusé "le régime sioniste et les Etats-Unis" d'être liés à l'attentat à la moto-piégée. "Les premiers éléments de l'enquête montrent des signes de l'action maléfique du triangle Etats-Unis, régime sioniste et leurs mercenaires dans cet attentat terroriste", avait déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Ramin Mehmanparast cité par le site internet de la télévision d'Etat iranienne. "Ces actions terroristes et l'élimination de savants nucléaires du pays n'empêcheront certainement pas le programme nucléaire de l'Iran mais vont l'accélérer bien au contraire", avait-t-il ajouté.
Plus tôt déjà, la télévision d'Etat avait déclaré que "des agents sionistes et américains avaient placé cette bombe qui a explosé près de la maison" du scientifique nucléaire.

 

Il y a donc toujours cette envie de la part des hautes autorités iraniennes d’alimenter la paranoïa au sein de leur population ou bien de détourner l’attention internationale. Pour la parano rien de plus simple de l’instiller au sein de ce pays chiite à 89% entourés de voisins sunnites en grande majorité et où les violences visant les populations chiites locales sont monnaie courante. La volonté de posséder l’arme nucléaire provient d’ailleurs en grand partie de cette peur (plus des autres pays arabes que des israéliens et américains).

Press TV a décrit Massoud Mohammadi comme un "fervent partisan" de la Révolution islamique de 1979 qui a renversé le Shah. L'université de Téhéran a été l'un des campus où les étudiants ont mené des manifestations antigouvernementales le mois dernier pour protester contre la réélection contestée du président extrémiste Mahmoud Ahmadinejad le 12 juin dernier.
Cité par l'agence Isna, le procureur général de Téhéran, Abbas Jafari Dolatabadi, a indiqué que Massoud Mohammadi était un "professeur (spécialisé) dans le domaine de l'énergie nucléaire". "Son corps a été transféré à la médecine légale et une enquête a été ouverte pour identifier les responsables de l'explosion et les motifs", a-t-il ajouté.

Selon un communiqué du bassidj (milice islamique) de l'université de Téhéran, (cité par l'agence Irna), Massoud Ali Mohammadi, figurait sur une liste de personnes visées par des sanctions internationales. "Ce scientifique nucléaire a rendu des services importants dans le progrès nucléaire du pays et la formation des étudiants", ajoute le même communiqué.
Le texte ne précise pas sur quelle liste aurait figuré Massoud Ali Mohammadi.
Il existe plusieurs listes de personnes, impliquées dans les programmes nucléaire et balistique de l'Iran, faisant l'objet de sanctions internationales.
Outre la liste des Nations unies, les Etats-Unis, l'Union européenne et certains pays de l'UE ont leurs propres listes de personnes soumises à des sanctions ou à une surveillance.
Un communiqué de l'organisation nationale du bassidj, publié par le site internet de la télévision d'Etat, a présenté de son côté Massoud Mohammadi comme un "professeur bassidji", soulignant qu'il enseignait également à l'université Imam Hossein du Corps des Gardiens de la Révolution.
A Paris, le groupe d'opposition des Moudjahidine du peuple a nié toute implication dans cet attentat.
Pour leur part, plusieurs sites d'opposition ont affirmé que le scientifique avait, lors de la présidentielle de juin, signé une pétition d'universitaires en faveur de Mir Hossein Moussavi, rival malheureux du président Mahmoud Ahmadinejad dont il est devenu le principal opposant.
Mais le président de la Faculté de Physique de l'université de Téhéran, Ali Moghari, a affirmé que Mohammadi n'avait "aucune activité politique".
L'attentat est intervenu dans un contexte politique très tendu en Iran où le pouvoir a durement réprimé ces derniers mois l'opposition interne au régime, accusée de faire le jeu des "ennemis" de l'Iran.

De son côté, Washington a réagi aux accusations de Téhéran. "Les accusations d'implication des Etats-Unis sont absurdes", a affirmé Mark Toner, un porte-parole de la diplomatie américaine, repris ensuite mot pour mot par le porte-parole adjoint de la Maison Blanche, Bill Burton. "Ces accusations sont absurdes. J'ai vu ce que le département d'Etat a indiqué aujourd'hui et c'est tout à fait cela", a affirmé Bill Burton à bord de l'avion transportant le président Barack Obama dans le Delaware (est du pays) où il est allé assister aux obsèques de la mère du vice-président Joe Biden.
Interrogé sur les responsabilités de cet attentat, Bill Burton a affirmé qu'il ne voulait pas "préjuger de ce qui s'est passé", rappelant simplement que le président Obama avait dit "soutenir ceux qui se battent pour leurs droits en Iran et dans le monde entier".

 

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